Joli’Essence est une marque qui propose sur son site tout le nécessaire pour réaliser ses cosmétiques maison. On y retrouve à la fois les matières premières (huiles végétales, huiles essentielles, hydrolats etc.) et le matériel pour réaliser les produits.

Pour en savoir plus sur cette marque et découvrir son histoire, ses valeurs et ses engagements, j’ai interviewé son fondateur Pascal Leroy. Cela fait maintenant 31 ans qu’il travaille dans le domaine du bio et cette année, cela fera 20 ans qu’il a créé sa société Propos Nature. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir son univers à travers cet article qui retranscrit notre échange…

> Une sensibilité au naturel dans le sang depuis très jeune
> Un projet né d’une envie de développer le bio et suivre ses croyances
> 2013 : la création de Joli’Essence
> Le bio, une “marque de fabrique”
> Un choix de produits orienté par la volonté de stimuler la production bio
> L’évolution de la perception du bio et du naturel depuis 30 ans
> Ce que je retiens de cette rencontre
> Où trouver Joli’Essence ?

> Code promo Joli’Essence

Une sensibilité au naturel dans le sang depuis très jeune

Lorsque l’on parle avec Pascal Leroy, on se rend très vite compte que le naturel et le bio ont été une évidence pour lui depuis le début de sa carrière. Indirectement, cette passion lui vient de sa famille et de son éducation : “ J’ai une grand-mère qui connaissait beaucoup les plantes, et qui, sans trop en parler, a transmis à ma mère pas mal de choses. C’est une tradition familiale mais qui n’était pas forcément formalisée. On prenait très peu de médicaments, et on se soignait avec des choses naturelles.”

Si Joli’essence se positionne particulièrement sur les cosmétiques maison, c’est par la santé naturelle que tout a commencé pour lui : “Mon premier amour c’est la santé au naturel d’abord. Je suis venu à la cosmétique maison par l’aspect santé justement, par rapport à la prise de conscience des perturbateurs endocriniens, de tous les produits toxiques auxquels on peut être confrontés.”

Un projet né d’une envie de développer le bio et suivre ses croyances

Avant de créer son entreprise, Pascal Leroy était directeur commercial d’une grande société. N’étant plus en accord avec le sens que prenait cette entreprise, il a décidé de créer Propos Nature : “J’ai créé Propos Nature pour pour pouvoir travailler dans le sens que je souhaitais et donc on a commencé progressivement à fabriquer des compléments alimentaires d’abord et ensuite des cosmétiques.”

“Les certifications bio sont arrivées progressivement. Il y en avait il y a 30 ans (comme Nature et Progrès par exemple), mais les certifications cosmétiques comme Cosmebio sont arrivées progressivement. Quand c’est apparu je me suis dit qu’on ne pouvait pas faire de concessions à ça, quand on prétend faire du naturel il faut faire du bio, c’est une évidence.”

2013 : la création de Joli’Essence

En 2013, Pascal Leroy reçu une candidature qui fut le déclic pour créer Joli’Essence : “J’ai eu une candidature spontanée d’une formulatrice. A l’époque je n’avais pas prévu d’embaucher à ce poste là. Quand on avait des formules à faire, soit je les faisais moi-même, soit je faisais appel à des formulateurs extérieurs. J’ai quand même reçu cette personne, j’avais une petite voix qui me disait que cela pouvait valoir le coup d’étudier ça. J’ai reçu cette personne et on commencé à discuter de formules et cosmétique maison. Je me suis dit que je pouvais recruter cette personne et créer un site de cosmétique maison, c’est comme ça que l’on a créé Joli’Essence.”

Le groupe Propos Nature vendait alors déjà des huiles végétales, des huiles essentielles, etc. L’idéal pour lancer le concept de Joli’Essence dont le positionnement est vraiment orienté sur la fabrication de cosmétiques. “A la base ma formation c’est soigner les gens, après la cosmétique je découvre avec mon équipe de filles. La cosmétique pure c’est quelque chose vers lequel je suis venu dans un deuxième temps et qui est une découverte vraiment fabuleuse parce que finalement tout se rejoint. Si vous avez un foie et des reins qui ne marchent pas, vous n’avez pas une jolie peau, donc c’est un tout. L’intérieur, l’extérieur il y a une espèce de connexion globale entre le soin interne et le soin externe donc j’y trouve une cohérence totale.”

Le bio, une “marque de fabrique”

Vous l’aurez compris, Joli’Essence prend le parti de ne proposer que des produits labellisés bio : “On veut transmettre des valeurs. Pour moi l’écologie ça va avec le bio parce que c’est le traitement des sols. Je pense que c’est une évidence, il faut aller vers ça. C’est bon pour la planète, c’est bon pour la personne qui utilise le produit. Les huiles essentielles ce sont quand même des produits très concentrés, donc si vous avez un produit qui contient des substances chimiques ce n’est pas terrible.”

Un choix de produits orienté par la volonté de stimuler la production bio

Ce choix de s’orienter vers des produits bio a d’ailleurs un impact important dans le choix de sourcing de la société : “Dès qu’on le peut, on essaie d’acheter au plus près possible, de travailler en proximité mais on va faire avec les contraintes : si le produit n’est pas disponible du tout, s’il n’est pas disponible en bio, on préfèrera choisir une matière qui est plus loin parce qu’elle est certifiée bio. Je pense que plus on en vendra, plus ça motivera l’agriculture française à s’y mettre, et plus ensuite on pourra revenir à de la proximité. Il faut favoriser la demande pour qu’il y ait une mutation agricole. Cela va motiver les agriculteurs à produire en bio […]. Même si les approvisionnements sont parfois compliqués, c’est important de tenir son cap pour créer une demande et favoriser cette production.“

L’évolution de la perception du bio et du naturel depuis 30 ans

Après 30 ans dans ce domaine, j’ai eu envie de savoir quelles évolutions Pascal Leroy avait pu voir dans le comportement et la mentalité des gens : “Il y a une évolution très très importante. Pour tout vous dire quand j’ai commencé à travailler dans ce domaine il y a 31 ans, quand j’allais manger chez des amis, dans la famille, quand j’amenais du vin bio, que j’en parlais, les gens rigolaient. Forcément, c’était associé à de la piquette, les gens se moquaient. Ce n’était pas un travail sérieux le travail dans le bio. Après il y a eu la phase de questionnement, Et depuis quelques années, à chaque fois que je dis que je suis dans le bio, on me dit que c’est super car ça marche bien. Il y a une évolution qui est évidente, même vis-à-vis de la production agricole en bio, de la cosmétique, il y a vraiment une prise de conscience extrêmement positive.”

Selon lui, concernant la santé, on peut voir de petites améliorations mais les personnes qui prônent les médecines douces restent souvent vues comme des fous : “L’abus de médicament c’est une catastrophe nationale, on imagine même pas les dégâts que cela fait sur la population. Cela fait 30 ans que l’on nous traite de fous, mais tous les 10 ans, on en vient à admettre les choses qu’on disait 10 ans avant et on est traités de fous pour ça. Depuis que je travaille dans le milieu des produits bio, des médecines douce, on reproche l’abus d’utilisation des antibiotiques, et en 2006, il y a eu la fameuse campagne “les antibiotiques c’est pas automatique” où enfin les pouvoirs publics ont pris conscience que les gens utilisaient trop d’antibiotiques. Les pouvoirs publics ont fait ça surtout pour des raisons financières, parce que cela coûtait trop cher à la sécurité sociale, mais ils ont quand même pris conscience. Et 10 ans avant quand on disait qu’on utilisait trop d’antibiotiques, on se faisait traiter de charlatant, de fou, de personne dangereuse, etc. Et finalement ça a été la même chose avec la pilule contraceptive.”

Prochain bilan dans 10 ans ?

Ce que je retiens de cette rencontre

Je trouve qu’il n’est pas toujours évident de s’y retrouver dans les compositions de produits lorsque l’on décide de consommer au naturel. Beaucoup de marques abusent du greenwashing et nous induisent en erreur. C’est pourquoi j’apprécie la volonté de la marque de vouloir proposer des produits de qualité et sûrs pour ses consommateurs.

Le fait que les produits soient à des prix accessibles est aussi important à mes yeux car l’objectif est de rendre la beauté et la santé naturelle accessibles au plus grand nombre.

J’apprécie particulièrement cette volonté de mettre en avant les alternatives naturelles pour les cosmétiques, et également pour la santé. Les médecines douces méritent d’être valorisées et je suis touchée par le fait que certaines marques s’engagent dans ce sens.

Enfin, le fait de pouvoir trouver tout le nécessaire pour faire ses produits cosmétiques au même endroit est également un point positif important à mes yeux. Si vous souhaitez vous lancer dans la fabrication de produits maison ou même vous perfectionner, je ne peux que vous conseiller d’aller y jeter un oeil et d’essayer !

Où trouver Joli’Essence ?

> La site internet
> La page Facebook
> Le compte Instagram

Crédit photos : Joli’Essence